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Saint Romain – SAINT ROMAIN EN JAREZ

Historique :

 

Des moines bénédictins partis du monastère de la Chaise-Dieu après 1050, fondèrent un prieuré, puis un village fortifié qui est devenu Saint Romain en Jarez.

La chapelle du Prieuré devint, après diverses transformations, l’église paroissiale. L’église primitive appartenait au style romano-byzantin. Elle était à une seule nef, le plafond était en planches.

La nef actuelle de droite en entrant était alors occupée par une rangée de chapelles, murées entre elles, dont chacune appartenait à un seigneur de la localité. Moyennant une redevance annuelle, chacun de ces seigneurs y possédait un banc et au-dessous, son caveau de sépulture.

Il y avait ainsi :

– La chapelle de la très Sainte Vierge (toujours à la même place)

– La chapelle de Saint Michel et de Sainte Catherine

-La chapelle de Sainte Croix et de Saint Pancrace

-Les chapelles de Sainte Barbe, Saint Éloi et de Saint Antoine et de l’autre côté,

-La chapelle de Saint Romain et la chapelle des morts.

La nef de gauche adjacente à la cure était dans l’ancienne église un cloître vitré du côté de la grande nef. Ce cloître desservait le prieuré dont plusieurs chambres se trouvaient au-dessus, lesquelles furent supprimées quand on transforma le presbytère pour agrandir l’église.

La coupole et le chœur de style ogival du XIIIe siècle étaient ce qu’ils sont aujourd’hui, avec cette différence ; il y avait  derrière le maître autel, trois grandes fenêtres et une fenêtre plus petite derrière chacun des petits autels , (ainsi que l’on peut encore en juger du jardin de la cure).

Au fil des siècles, l’église s »abîma; elle menaçait ruine. En 1825, le plafond de la grande nef s’effondra un jour de semaine pendant la messe.

Cet accident détermina le conseil de fabrique et le conseil municipal à entreprendre une restauration de l’église et du presbytère. Le maire de l’époque, Monsieur Gaultier fit auprès du sous-préfet de Saint Étienne (la préfecture était alors à Montbrison) les premières démarches. Le conseil municipal réuni extraordinairement le 18 décembre 1825 approuva à l’unanimité les plans et devis de l’architecte Chambeyron et décida que, pour couvrir les dépenses, on recourait à un impôt extraordinaire. Les travaux furent exécutés en 1827. l’église se vit agrandir par la nef latérale de droite prise dans l’ancien cimetière (ce dernier avait été déplacé en 1822 au Nord-Est du village).

On conserva le chœur ; toutefois on condamna les trois fenêtres qui jetaient autour du ma^tre autel une vive lumière. S’apercevant ensuite que l’on y voyait plus rien…., on perça la petite fenêtre actuelle.

L’autel plaqué en marbre veiné de noir avec deux marches en marbre rouge fut avancé de deux mètres. La boiserie fut faite ainsi que les stalles. La table de communion en fer forgé fut disposée en demi-cercle et la famille Du Treyve fit présent des deux marches en marbre noir qui supportaient la table de communion.

La partie nouvelle de l’église se compose de trois nefs avec six piliers hexagonaux libres et quatre noyés de maçonnerie. On employa pour le dallage les pierres tombales de l’ancienne église et de l’ancien cimetière. Le pourtour des nefs fut lambrissé à la hauteur de 1m80. Le fenêtres qui entourent l’église furent faîtes en demi-cercle à l’exception des deux du transept qui sont romanes et des œils-de-bœuf qui surmontent les petites portes. Deux  bénitiers en marbre gris furent scellés au mur. Outre les trois portes de façade, trois autres intérieures permirent d’entrer à la sacristie, au clocher, à la cure.

 

Sous la protection de SAINT ROMAIN et SAINT ROCH

Saint Romain  

Résultat de recherche d'images pour "ST ROMAIN"Romain et Lupicin : Deux frères dont les cheminements spirituels et le caractère étaient fort différents, mais bien complémentaires. Plutôt que de s’opposer, ils unirent leurs différences, pour se rejoindre dans un même service de Dieu.
Vers 435, Romain originaire de la région, formé dans un monastère lyonnais, avait trente cinq ans lorsqu’il quitta son Bugey natal, n’emportant avec lui que « la vie des Pères du Désert. » Il prit son chemin vers l’Est, traversa de grandes forêts et finit par atteindre la Bienne. Il venait de trouver ce qui lui convenait: de la terre labourable, une fontaine, des arbres et du silence. Il vécut là quelques années comme s’il était dans le désert égyptien de la Thébaïde.

Puis des disciples vinrent à lui, si nombreux qu’il dût leur bâtir deux monastères distants de 12 kilomètres l’un de l’autre. Condat qui deviendra la ville de Saint Claude, et Laucone qui deviendra Saint Lupicin. Son frère en effet vint le rejoindre, mais attendit son veuvage. Romain garda la direction de Condat et confia Laucone à Lupicin.
Romain était indulgent, doux et patient. Lupicin, sévère et intransigeant. Cela composait un heureux mélange. Quand le relâchement s’introduisait à Condat, Lupicin reprenait les choses en main et rétablissait la discipline. Quand les moines de Laucone commençaient à se décourager de trop de rigueur, Romain devenait leur supérieur, les faisant dormir et manger davantage, leur rendant bonne humeur et santé.
La gloire de Dieu, dans les deux cas, y trouvait son compte.
Illustration: Saint Romain et saint Lupicin – cathédrale de Saint-Claude.

Dans le Jura, en 461, la mise au tombeau de saint Romain, prêtre et abbé de Condat. Suivant l’exemple des anciens moines, il fut le premier dans ce lieu à mener la vie érémitique et devint par la suite le père d’un grand nombre de moines.

 

Saint Roch

Image associéeNé en 1295, Saint Roch était le fils d’un gouverneur de Montpellier. Ses parents, âgés, obtinrent sa naissance par de persévérantes prières, se promettant de donner à Dieu l’enfant qu’il leur accorderait. Il se signala en grandissant par une grâce spéciale d’hospitalité envers les pauvres et les voyageurs. A la mort de ses parents, il avait 20 ans; il décida alors de vendre ses biens, de se faire pauvre du Christ à l’exemple de Saint-François d’Assise. Il entra dans le Tiers-Ordre, et, vêtu en pèlerin, il prit le chemin de Rome, en demandant l’aumône. La peste sévissant en Italie, il se dévoua aux soins des pauvres pestiférés et à son contact, il eut beaucoup de guérisons. Il y vécut trois ans sans faire connaître son nom, ni son origine. Atteint lui-même de la maladie, il se retira, mourant, dans une cabane de son pays où un chien lui apportait chaque jour un petit pain. Miraculeusement guéri, il reparut à Montpellier comme un étranger. Il fut mis en prison comme espion et y mourut au bout de cinq ans après avoir reçu les sacrements. On le reconnut alors. Son culte est devenu et demeure populaire dans toute l’Église. Il est fêté le 16 août. » Saint patron d’Ayné, de Hiis, de Larreule et de Loures-Barousse.

Éléments du patrimoine :

La chaire et son abat-voix furent fixés à une colonne de droite. Les confessionnaux, ainsi que les fonts baptismaux furent encastrés dans le mur du presbytère. Enfin plusieurs statues de l’ancienne église, celle de Saint Romain, Saint Roch, Saint Eloi, Saint Pancrace, Saint François Régis et surtout de Sainte Catherine furent introduites dans la nouvelle église.

Pour visiter, s’adresser à …