En 1520, la peste sévissait en France et particulièrement dans nos contrées. En 1523 elle semble avoir eu sa plus grande intensité avant de disparaître. Les décès étaient si nombreux que l’on dût créer un cimetière spécial pour les pestiférés aux Verchères.
Pour obtenir la cessation de ce fléau, la population de Saint Romain fit vœu d’élever une chapelle à la Sainte Vierge et à Saint Roch qu’elle prit pour deuxième patron.
La chapelle fut construite en 1522 sur l’emplacement d’un ancien calvaire datant de la création de la confrérie des Pénitents. On s’engagea à se rendre processionnellement à cette chapelle chaque année le 2 juillet en la fête de la visitation ou le dimanche suivant. Un tableau représentant la scène de la visitation fut placé dans la chapelle pour rappeler cet engagement.
Cette chapelle, bâtie sur un terrain communal de près de 400 m2 était une simple construction rectangulaire de 20 m sur 6 m, massive, solide, avec une voûte en briques, éclairée par de très petites ouvertures. A l’intérieur, un autel en bois très simple, deux statues, une de Saint Roch et l’autre de la Sainte Vierge invoquée sous le titre de « Notre Dame du Bon Secours ». Il y avait une petite cloche qui se trouve depuis 1880 dans le clocher de l’église paroissiale, remplacée à la chapelle du Pinay par la cloche actuelle. Une pierre qui se trouve sur le côté Nord-Est, porte le blason de la famille seigneuriale Perrin de Roche, la date de la fondation MLXXII (1522). La chapelle fut la propriété de la commune, et pendant 358 ans on y fit de nombreux pèlerinages.
A la révolution elle fût séquestrée et en vertu de la loi du 5 novembre 1790, déclarée bien national. Deux ans plus tard, en l’an IV de la République, elle fût rachetée par Benoit Morel originaire de Saint Romain, gendarme en résidence à Boën sur Lignon, qui la revendit 14 jours plus tard (le 18 Thermidor) à trois habitants de Saint Romain, Pierre Jacquement, Jean Antoine Bonjour de Verpilleux et Jean Claude Duport de la Bâtie.
A ce moment, la chapelle du Pinay était vide de tous les objets de culte envoyés précédemment au directeur du District comme offrande à la Nation.
La population qui tenait beaucoup à cette chapelle désirait en redevenir collectivement propriétaire. Sept années après, le 9 Prairial de l’an XI, le conseil municipal prit une délibération pour accepter la cession que les trois acquéreurs consentaient à faire à la commune de cette chapelle et de tous leurs droits. Une souscription fut ouverte dans le pays pour rembourser les premiers acquéreurs.
Depuis cette époque la chapelle du Pinay est restée la propriété de tous les habitants de Saint Romain.
La chapelle menaçant ruine, Monsieur le Curé Brochay résolut de la reconstruire. Elle fut démolie au printemps de 1880 et une nouvelle chapelle a été édifiée sur le même emplacement. Plus longue et plus large que l’ancienne, elle offre un aspect gracieux avec sa façade ornementée et la statue en fonte qui la surmonte. D’un style gothique, elle est éclairée par 15 ouvertures ogivales avec vitraux et une rosace au-dessus de l’entrée. Trois vitraux éclairent le chœur : celui du milieu représente le Sacré cœur de Jésus, celui de droite Saint Romain 1er patron et celui de gauche Saint Roch 2èm patron de la paroisse.
La Vierge des Sept douleurs fut offerte au moment de l’inauguration de la nouvelle chapelle, elle fut bénie le 8 avril 1881.
En face de la porte principale se trouve une belle croix en pierre qui date de 1647, et à côté un calvaire en rocailles qui a remplacé l’ancien en 1895.
En 1919 la chapelle fut rénovée grâce aux dons généreux des paroissiens et depuis, elle est sans cesse entretenue.
Les habitants gardent un attachement certain pour ce lieu.
Cette chapelle s’impose au premier regard comme étant d’un style architectural du treizième ou quatorzième siècle. Effectivement lorsque l’on creuse un peu, on retrouve la première trace de Jurieu dans un vieil écrit datant de 1225, (notons au passage que cette date est largement antérieure à la fondation de la chartreuse de Ste Croix, qui date de 1280 et se trouve toute proche de Jurieu), mais sous une orthographe différente: « Giureu ». Patrick Berlier nous donne comme explication le fait qu’un copiste mal informé aurait pu prendre pour du latin un U pour un V et ainsi transformer le nom d’origine en voulant le franciser : nous trouvons cette explication relativement cohérente. Le surnom couramment employé pour cette chapelle est celui de « chapelle des fous ». Extrêmement curieux qu’un édifice religieux soit ainsi traité, ceci en plus depuis des lustres, sans que l’on sache aujourd’hui avec certitude exactement pourquoi ! Pour cette évocation tenace, de pèlerins qui n’auraient donc pas possession de toute leur raison, nous pouvons peut- être retenir un lien direct avec le site des roches de merlin qui se trouve tout proche de ce lieu. Notre référence serait ainsi la pierre qui chante où la légende prétend que quiconque s’y endort dessus, se réveille soit avec la connaissance universelle, soit en ayant définitivement perdu la raison. La suite de cette légende pour les malheureuses victimes de la deuxième éventualité, se transpose peut- être à cette chapelle de Jurieu ? Pour Merlin, comme pour Jurieu, l’église ne doit pas être étrangère à ces appellations, qui incite d’abord à fuir, tout au moins à éviter leurs fréquentations. La boucle serait ainsi bouclée, si nous ajoutons qu’une autre légende toujours transmise par la mémoire collective nous précise que Jurieu aurait été construite sur un antique tumulus. Une chapelle existe depuis 1227 au lieu-dit JURIEU. Cette petite chapelle a été restaurée comme le montre la photo ci-contre.
Elle est située sur le territoire de la commune de Ste Croix en Jarez.
En tous les cas, aujourd’hui elle demeure magnifique à visiter, un proche voisin tient à la disposition du public, la clef de cette petite chapelle.
Les origines locales de la dévotion à Notre Dame de Pitié sont très anciennes. La première chapelle dédiée au culte date probablement du XIV èm siècle. Elle fut construite en reconnaissance à Notre Dame des sept douleurs, dont l’intercession mit fin à une épidémie de peste noire qui fit de terribles ravages, surtout parmi les enfants.
D’après une inscription trouvée sur une pierre de l’édifice, la chapelle actuelle a été édifiée en 1627, par un descendant du Roi Henri IV. Elle a servi de lieu de culte paroissiale jusqu’à l’achèvement en 1867 de l’actuelle église de La Cula.
A l’époque, la chapelle reste un lieu de pèlerinage très fréquenté toute l’année et particulièrement le vendredi de la passion et le 3èm dimanche de Septembre (vénération Notre Dame des 7 douleurs). Pendant de nombreuses années, au début du siècle, il y avait jusqu’à 4 messes célébrées le jour du pèlerinage Différents groupes de pèlerins principalement des agriculteurs venaient des Monts du Jarez, mais aussi des Monts du Lyonnais.
Aujourd’hui, ce pèlerinage a lieu le vendredi précédant les rameaux. Par manque de célébrants, des laïcs préparent et assurent un temps de prière en matinée et une messe est célébrée en fin de journée. Par contre, les visites individuelles ou en famille au cours de l’année semble se maintenir voire augmentées.
Les 7 douleurs de Marie:
1. La prophétie du Saint vieillard Siméon.
2. La fuite en Égypte.
3. La disparition de Jésus au Temple pendant trois jours.
4. La rencontre de Jésus portant sa croix et montant au Calvaire.
5. Marie debout au pied de la croix.
6. La descente de Jésus de la croix et la remise à sa Mère.
7. L’ensevelissement de Jésus dans le sépulcre.
Les nombreux ex-voto pour certains antérieurs à la seconde guerre mondiale attestent la puissance de Notre Dame de Pitié que les pèlerins aiment à venir invoquer dans toutes leurs épreuves.
Une copie de la statue de Notre-Dame de Pitié remplace l’orignal du XVIIIe siècle dérobé en 1974.
En 1884, à la suite de récentes apparitions de la Vierge Marie à Lourdes, le Conseil de Fabrique de Saint-Joseph satisfaisant ainsi le désir de ses paroissiens, décide d’élever une statue de Notre Dame de Lourdes à Crêt Chagneux.
A un premier don anonyme de 2 000 F., succède une souscription qui atteint bientôt le chiffre de 8 000 F.
En conséquence, en 1889, il est décidé de construire une chapelle. Le 15 juillet 1889, un traité est conclu entre Antoine
DEPLAUDE agissant au nom des souscripteurs, et Pierre LAVAL, entrepreneur à Saint-Martin La-Plaine.
Suivant les plans de Mr MELEY, architecte, le gros oeuvre est achevé le 1er octobre 1889, et la chapelle est totalement aménagée en 1890.
Au coût de la construction, 6 568,70 F. vint s’ajouter l’achat d’une parcelle de chemin à Mr Antoine DEPLAUDE pour la
somme de 40 F. ainsi que la construction d’un mur d’une quarantaine de mètres en face de la chapelle et le long du chemin pour un montant de 227 F.
Des pierres de taille en provenance de Saint- chamond, et de Fontvieille (Bouches du Rhône) furent utilisé pour sa construction.
La cloche fut offerte par la famille DEFLACIEUX de Bissieux. La décoration intérieure a été effectuée par Mrs BONICATTO Père et Fils, artisan à Saint-Joseph en 1949. La chapelle a été le centre d’une dévotion mariale qui ne
cessa qu’avec la disparition du curé résidant à Saint-Joseph.
Aussi, tous les ans pour la fête de l’Immaculée Conception, du 8 décembre, des centaines de bougies fixées sur une étoile
géante, devant la façade de la chapelle illuminaient la colline. Cependant, la pluie, le vent, les orages contribuèrent à son
délabrement, et amenèrent des infiltrations dans le toit et les murs.
Le clocheton endommagé par la foudre en 1957 menaçait de s’effondrer. Et l’on put malheureusement constater des vols avec
effraction, des chandeliers et des statues de St-Claude et St-Vincent.
En 1984, « l’Association pour la sauvegarde de la Chapelle de Chagneux » fut créée, présidée par Mr Henri DEPLAUDE.
Une souscription auprès de la population rapportera la somme de 80 000 F. qui prouvera l’attachement des paroissiens à leur chapelle.
En 1986, l’Association se rend propriétaire de la chapelle, car elle appartenait à la famille DEPLAUDE de Bissieux, et
sans doute avait-elle échappé à l’inventaire des biens du clergé, lors de la loi de 1905.
De 1984 à 1987 le montant total des travaux de plomberie, couverture, maçonnerie, peinture et vitraux s’est élevé à
140 266 F. entièrement financé par des dons.
La chapelle est dédiée à Notre Dame de Lourdes représentée au dessus de l’autel avec sainte Bernadette à genoux.
Sainte Catherine Labouré, religieuse chez les Filles de la Charité, eut une célèbre vision le 27 novembre 1830 : la
Vierge Marie l’enjoint de faire frapper une médaille à l’effigie de l’Immaculée Conception, avec des rayons émanant de
ses mains pour symboliser les grâces que la Vierge obtient pour les hommes. La médaille est frappée à dix millions
d’exemplaires en moins de dix ans dans le monde entier sous le nom de médaille miraculeuse. C’est cette représentation qui surmonte l’édifice, avec gravé sur le socle l’inscription: « Ils m’ont établi leur gardienne ».
La chapelle abritait les statues de saint Claude et de saint Vincent, patron des vignerons, hélas dérobées avec les chandeliers de l’autel. Les statuettes qui représentent les évangélistes, ont été récupérées lors de la déposition de la chaire de l’église de saint Joseph.
Le vitrail de droite représente l’arche d’alliance.
L’église est dédiée à Saint Genis, jeune artiste qui se moquait des chrétiens lors de pièces de théâtre. Affublé d’un masque grec,
Chapelle reconstruite au XVIe siècle pour la partie la plus ancienne : Porche en bois , la façade et le clocher. Cette chapelle n’a eu rang d’église paroissiale , elle servit de lieu de pèlerinage pour implorer la cessation de la sécheresse et le 26 juillet , jour de la Saint-Anne. En 1981 la chapelle a reçu un toit neuf et fut crépie ! Une partie du donjon qui sert de base à la statue de la vierge qui domine la vallée et le bourg de Châteauneuf. Une statue, rare, en bois, représentant Sainte-Anne (mère de la Vierge) tenant la Vierge qui elle-même tient l’enfant Jésus fait aussi partie du patrimoine de la commune
Paroisse Ste Marie-Madeleine en Gier - 1 rue du presbytère
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