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Notre Dame de l’Assomption – DARGOIRE

Historique :

L’église Notre Dame de L’Assomption, édifice emblématique du XVI e siècle surplombe le village de Dargoire.   Photo Nathalie PORTELLABaptisé par les journalistes « le petit Pérouges de la Loire », enclavé dans le département du rhône, Dargoire est un petit village construit à l’intersection de deux anciennes voies romaines

L’église Notre Dame de l’Assomption, surplombant le village, date du XV ième siécle et abrite une Vierge fanal, qui, à l’origine placée sur le haut de l’église, servait à guider les pélerins en route pour St Jacques de Compostelle. Le patrimoine comprend aussi des statues en bois doré de St Jean Baptiste, St Antoine, Ste Catherine et une toile peinte en 1628 : « La Crucifixion ».

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption de Dargoire a été édifiée, pour sa nef et son chœur, dans la première moitié du 16ème siècle, ainsi que semble l’attester le blason  porté sur les contreforts du chevet et sur la clé de coûte du chœur. Ce blason appartient aux Baglion de la Salle, Chanoine-Comte de Lyon, seigneurs de Dargoire, vers 1564.

De cette même époque datent aussi la chapelle à gauche du chœur appartenant à la famille Viallis de Saint-Chamond qui la fit construire pour sa sépulture, et la chapelle supportant le clocher, appartenant au seigneur de Dargoire, Comte de Lyon, dans laquelle se trouve sa sépulture. Elle conserve de cette époque des éléments de vitraux ornés de deux angelots.

Vers 1628, la première chapelle à droite de la nef (chapelle Notre-Dame des Sept Douleurs) est commanditée par Philippe Tixidf, Capitaine-Châtelin de Dargoire pour y élire sa sépulture. Elle est édifiée sur une chapelle plus ancienne lui appartenant.
Mais cette église, était fermée depuis 20 ans car elle présentait  de grandes fissures en arc de décharge dans l’angle de l’une des chapelles supportée par des étais métalliques, les façades du chœur bien que légèrement fissurées, montraient des baies, largement déformées en raison d’un désordre ancien avec un cerclage en partie haute.
La façade de la sacristie présentait également une large fissure axiale et la grille en fer forgé de la sacristie étaitt désolidarisée de son scellement ; sans oublier le dallage intérieur complètement disloqué qui présentait des affaissements et des soulèvements importants et les murs gouttereaux de la nef présentant des fissurations importantes.
L’ensemble des couvertures était en très mauvais état.

La municipalité avait décidé d’un projet aberrant : la démolition partielle de l’église soit la sacristie, la chapelle sud et le clocher, la suppression entière de la nef  avec juste pour mémoire une emprunte au sol de 60 à 80 cm de haut qui aurait été conservée. Ce projet laissant un espace de seulement 30 m2 pour le culte, n’aurait jamais permis la moindre célébration, même avec un public restreint. Le clocher disparaissait et avec lui toute la symbolique du bâtiment. Pourtant un projet de l’architecte des Bâtiments de France  donnait une procédure précise pour sauvegarder la totalité du bâtiment, sans passer par une phase coûteuse de démolition où seule la sacristie aurait été supprimée, le tout pour un total H.T.de 470 750 euros, excepté  la couverture.

Grâce à la persévérance de l’association « Dalgorie pour  la Sauvegarde du patrimoine de Dargoire », face à la municipalité et avec l’aide de l‘OPR, cette église a pu être sauvée, prouvant ainsi que les sauvetages d’édifices religieux sont toujours possibles, contrairement à ce que beaucoup croient ou veulent faire croire à leur administrés.

Ainsi courant décembre, Monseigneur Lebrun évêque de Saint-Etienne est venu célèbrer une messe « inaugurale » devant une assemblée comblée et en présence du…. maire.

Etant toujours affecté au culte, cet édifice sera ré-ouvert au public pour les célébrations. Il pourra aussi servir pour l’organisation d’expositions ou encore de concerts. Il aura ainsi une double vocation, cultuelle et culturelle.

Baptisé par les journalistes « le petit Pérouges de la Loire », enclavé dans le département du rhône, Dargoire est un petit village construit à l’intersection de deux anciennes voies romaines

L’église Notre Dame de l’Assomption, surplombant le village, date du XV ième siécle et abrite une Vierge fanal, qui, à l’origine placée sur le haut de l’église, servait à guider les pélerins en route pour St Jacques de Compostelle. Le patrimoine comprend aussi des statues en bois doré de St Jean Baptiste, St Antoine, Ste Catherine et une toile peinte en 1628 : « La Crucifixion ».

Eléments du patrimoine :             

La légende veut que cette statue ait servi de signal au pèlerin en chemin pour Saint

Jacques de Compostelle. Placée au sommet de l’église ou du château elle aurait été pourvue d’une lanterne enchâssée dans sa poitrine, d’où le nom de Vierge fanal.

Cette hypothèse souffre cependant de multiples incohérences : 

  • Le sommet de l’église si haut soit-il par rapport au village, est invisible depuis le plateau environnent.
  • Si cette statue a servi de signal en étant placé à l’extérieur, elle a du subir les assaults des intempéries. Hors, son état de conservation est remarquable.
  • La taille de la statue et l’emplacement réservé à l’hypothétique fanal sont incompatibles avec la visibilité la nuit au delà de quelques centaines de mètres. 

Notre Vierge a tout l’air d’un reliquaire. L’emplacement semble tout indiqué pour abriter une châsse renfermant les reliques d’un Saint, des reliques rapportée des croisades par un seigneur

 

Pour visiter, s’adresser à …

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