Nous sommes plongés dans la pénombre en ce soir de la veillée Pascale.
Toute lumière a disparu au sein de l’église Notre de Dame. Et pourtant, j’attends, nous attendons car nous savons ce qui nous rassemble :
Réunit pour vivre le rituel du feu, symbole du Christ ressuscité qui est la lumière du monde.
Réunit pour recevoir cette lumière pour éclairer nos vies, nos cœurs, notre chemin et notre monde. Celle qui comble le vide.
Réunit pour partager le symbole de l’infini, de tout ce qui nous échappe et nous dépasse. La lumière, source de vie, qui appartient à tous.
Réunit pour vivre la victoire sur les ténèbres…
Voici la nuit où la lumière jaillit, nous éblouit et nous guide.
Elle prend place au cœur de notre vie fragile remplit de doute, de difficultés.
Sans peur, nous les chrétiens, nous attendons de voir resurgir le Christ glorieux, victorieux des enfers, symbolisé par le feu pascal flambant.
Mon Dieu que c’est beau, cette lumière qui porte l’espérance et l’amour.
Voici la nuit où la lumière jaillit.
L’église, enveloppée dans l’obscurité, devient une vague de lumières.
En opposition à ce qui obscurcit notre monde, nous avons créé un tsunami positif, une série d’ondes d’espérance, se propageant à travers ce lieu, se transformant en vagues déferlantes de promesses.
De droite à gauche, d’avant en arrière, nous nous sommes transmis ce feu, tel de véritables passeurs de vie vainquant le mal et mis fin aux désespérances par la Lumière du monde, le Dieu Sauveur.
SC
